samedi 30 août 2008

Derniers achats de CD

Anberlin - New Surrender
Le nouveau Anberlin, tout comme j'avais acheté l'album précédent Cities. Commandé encore une fois sur Smartpunk aux USA vu que j'ai été très satisfait des prix, délais et qualité de mon colis à la réception. Et comme c'est la mode sur ce genre de site, mes petits bonus qui vont avec : livret dédicacé par les membres du groupe et un vinyle en édition limitée avec le single Feel Good Drag et Blame me! Blame Me! (Remix).


Norma Jean - Oh God! The Aftermath
Le deuxième et plus violent album de Norma Jean, mon groupe du moment. L'album sur lequel j'accroche le moins du fait de sa violence, voilà pourquoi je me le prend en original. On apprécie toujours plus un CD quand on l'a payé, et qu'on a l'artwork et tout ce qui va avec. D'autant que cette version collector contient une bonus track et un DVD.

mercredi 27 août 2008

Chronique d'album : Hollywood Undead - Swan Songs


Un groupe qui aura sû se faire attendre. Découvert il y a déjà trois ans grâce à Myspace, on se contentait depuis de quelques mp3 piochés à droite à gauche en désespérant de tenir un jour un véritable album entre les mains. Il aura donc fallu trois longues années et la signature chez A&M/Octone Records (filliale d'Universal, qui a décidément main mise sur toute l'industrie du disque) pour que ce debut-album voit le jour.
Mais tout d'abord petite présentation pour les newbies : Hollywood Undead est un groupe unique dans son genre, puisqu'il mixe hip-hop, rock et screamo ! Concrètement, une voix chantée, une voix rappée, et une voix hurlée. De plus les membres du groupe se cachent derrière des pseudonymes et portent tous des masques de hockey. Voilà qui a de quoi au moins attiser la curiosité.
D'entrée de jeu, le single Undead, chanson hip hop avec un synthé inquiétant, flow rythmé et agressif, chant des refrains accompagné de cris scandant "Undeeeeeaaad", le groupe envoie vraiment fort et celà restera la meilleure des chansons rap de l'album. Pour la deuxième piste on retrouve le côté rock du groupe avec une grosse chanson, Sell Your Soul, qui après une intro classique chant/rap sort les guitares pour un refran chanté/hurlé excellent. On note également la présence d'une véritable batterie et non pas simplement une boite à rythme.
Parmi les anciennes chansons déjà connues figurent le tout premier single du groupe, la chanson hip-hop No.5, mais aussi Black Dhalia : la chanson la plus sombre du CD avec des couplets rappés vraiment dépressifs et un refrain chanté où l'on remarque de manière flagrante le nouveau master plus puissant. Chanson qui restera parmi les meilleures du groupe.
On retrouve également quelques chansons plus récentes comme Everywhere I Go, qui reprend en fait la mélodie entrainante de Dead In Bitches, et son intro presque ragga, puis pars en rap et refrain chanté très dancefloor "let's get this party started". Une chanson très rap/rnb : Bottle And A Gun et This Love, This Late qui contrairement aux apparences n'est pas le nouveau nom de Knife Called Lust (chanson dont le refrain était justement "This love, this hate..."), mais une chanson rappée/chantée plutôt joyeuse et entrainante, seul le final reprend le fameux refrain de Knife Called Lust qui semble donc avoir passée à la trape.
Au rayon des inédits il y a l'autre grosse chanson rock de l'album après Sell Your Soul, à savoir : Youngs, avec des couplets rappés énervés appuyés par une guitare electrique et surtout un refrain en forme d'hymne fédérateur et accrocheur et son final avec une chorale d'enfants. La bonne surprise de cet album.
Egalement d'autres chansons classiques chant/rap : No Other Place, qui vante les mérites de la ville de Los Angeles, California accompagne de ses violons très rnb, Cities dont on retient surtout les passages rap très énervés et Pimpin', sûrement le morceau le plus faible de l'album.
Au passage une ballade, non pas Circles comme on aurait pu espérer mais une autre tout aussi réussie : The Diary avec son chant clair ou rappé très émouvant accompagné par une musique façon début de siècle des plus mélancoliques. Encore une bonne chanson qui se fait remarquer.
On finit en beauté avec Paradise Lost : intro au piano, violons puis rap énervé, refrain chanté sur bon riff de gratte et qui devient épique au fur et à mesure avec des choeurs façon fin du monde et un final screamé. Encore une bonne surprise cet album.
Au final on regrettera l'absence de quelques morceaux comme Circles, Knife Called Lust, The Natives, d'autres on été heureusement écartés comme la très cliché The Loss, mais Swan Songs a quand même de quoi rassassier ceux qui suivent le groupe depuis longtemps avec ses 14 pistes et très peu d'anciennes chansons.
Un disque ultra-séduisant qui ne sonne comme rien de ce que vous avez déjà entendu, où chaque piste est un délice pour les oreilles. Du clubber au rapper en passant par l'emokid, tout le monde devrait y trouver son compte. Néanmoins le revers de la médaille est que lorsque un album est très easy listening on le finit par le délaisser aussi rapidement que l'on y est venu. Lorsque ce jour arrivera, le disque d'Hollywood Undead restera la playlist parfaite qu'on ressortira pour les soirées beuveries entre potes.

dimanche 17 août 2008

Chronique d'album : The Sound Of Animals Fighting - The Ocean And The Sun


Une actualité plutôt chargée pour Anthony Green, entre la sortie de son album solo, la promo McBeth, la préparation du prochain Circa Survive et bien sûr ce troisième volet du concept groupe The Sound Of Animals Fighting; réduit à 4 membres pour cette sortie. Exit donc les membres de Finch du premier album, exit également Craig Owens (Chiodos) présent sur le deuxième album.

On commence par une intro dans une langue étrangère, rien de bien surprenant quand on connait le groupe, qui enchaine rapidement sur The Ocean And The Sun, un premier morceau qui montre d'entrée que les instruments sont de retour même si toujours plein d'effets electro. Chant lancinant d'Anthony sur petites notes orientales, le morceau n'est pas sans rappeler Skullflower. Agréable et planant. I, The Swan démarre sur des intrus plus directs encore et le chant mélancolique de Rich Baling (Rx Bandits), très joli morceau qui s'énerve sur la fin quand Anthony vient reprendre le chant. Le quatrième morceau, Another Leather Lung, encore une espèce de ballade rock chantée par Anthony, sauf qu'à partir du milieu du morceau le ton se durcit et Anthony se met à screamer comme au bon vieux temps du 1er album. On ne va pas se plaindre de ce retour aux sources. Jusqu'ici ce nouvel album est un sans-faute.
Arrive Lude, première interlude, puis Cellophane, ballade calme et mélancolique avec un très beau chant de Rich; qui s'énèrve là encore sur la fin quand Anthony vient screamer. On enchaine avec The Heraldic Beak Of The Manufacturer's Medallion, une autre chanson rock avec les deux chanteurs, sympa sans être très efficace.
Deuxième interlude de l'album : Chinese New Year, qui semble tout droit enregistré en live au milieu d'une foule un jour de l'an chinois pour l'ambiance. Uzbekistan démarre sur des sons de mitraillette et des samples electro, puis se posent les intrus qui partent dans un rock assez réussi malgré un chant étouffé qui ferait presque passé le morceau pour instrumental. Etrange. Ensuite Blessings Be Your Mister V., morceau de la même veine avec un chant de Rich en fond.
Ahab est constitué de sons qui nous cassent les oreilles et d'une voix de femme façon haut-parleur urgence feu dans la station. Un morceau final posé : On The Occasion Of Wet Snow, avec les deux chanteurs.

Une volonté claire de retour aux sources avec de véritables intruments rock après s'être bien amusés avec les samples sur le second volet, on est loin de l'énergie du premier album mais The Ocean And The Sun se présente comme un bon mix de ce qui a été fait avant. Un album qui marque aussi le retour des (quelques) cris d'Anthony Green. Pourtant au final l'album laisse un arrière-goût plutôt mitigé : après avoir démarré de manière brillante il part dans plus d'expérientations et de samples, ce qui gâche un peu l'efficacité des premiers morceaux. Rien ne vaudra le premier album, néanmoins celui-ci pourrait réconcilier ceux qui ont été largués par Lover, The Lord Has Left Us.

mercredi 13 août 2008

Chronique d'album : Fightstar - Alternate Endings


Fightstar est un groupe que j'apprécie tout particulièrement, et j'attendais cette compil de b-sides avec une attente certaine, à défaut de pouvoir me mettre un troisième album sous la dent. Pour ceux qui ne connaitraient pas encore le groupe, Fightstar est la preuve vivante que les membres d'un groupe merdique peuvent vous suprendre. En effet le groupe est formé autour du chanteur/guitariste Charlie Simpson, autrefois dans le groupe de pop-punk looké Busted. Donc oui quand on entend Fightstar pour la première fois en sachant cela on est plutôt surpris, Charlie gueule, pond des riffs entre rock progressif, neo-metal et rock alternatif, bref, Busted est mort et enterré et on a enclenché la vitesse supérieure. Il y a un deuxième chanteur/guitariste dans le groupe : Alex Westaway, dont la voix est bien moins grave que celle de Charlie, bien plus touchante; le mélange des deux voix reste une des force du groupe.

L'album s'ouvre sur le single mélancolique Floods, dans une version live acoustique, toujours accompagnée de son piano, une chanson qui fait toujours autant d'effet, vraiment poignante. On enchaine avec la seule chanson inédite de cet album, Where's The Money Lebowski, qui a de quoi surprendre tant elle sonne plus proche du 1er EP que du dernier album, on ne s'en plaint pas en tout cas : son bien metal et cris, le groupe prouve qu'il peut encore envoyer le son. On repars dans le calme avec Waitin' For A Superman, une chanson au piano qui n'est autre qu'une reprise des Flaming Lips, sympa sans plus.
Arrive ensuite une chanson du 1er EP dans une version identique : Amethyst, vraiment excellente qui commence par des couplets mélancoliques chantés par Alex et Charlie sur les refrains plus puissants. Tout comme sur l'EP la chanson est également suivie de l'excellente Hazy Eyes qui n'est pas créditée sur la tracklist.
On revient au live acoustic avec une version de 99 plutôt réussie. Ensuite, la reprise des Cure, In Between Days et son harmonica, une merveille avec une mélodie de chant superbe! Toujours dans le calme, Shinji Ikari, une jolie chanson avec Alex au chant mais qui ne décolle malheureusement jamais vraiment. Dark Star ensuite avec les deux chanteurs, jolie mais ne m'as vraiment pas marquée.
Arrive maintenant une série de grosses chansons rock toutes plus meilleures les unes que les autre. Gracious ouvre le bal : intro mélancolique, Alex rejoint ensuite par Charlie pour un refrain entêtant, assurément une réussite, aurait pu largement figurer sur un album. Un peu de bourrinage avec Fight For Us, chanson puissante avec gros riffs et gros cris, mais toujours un côté planant, encore une tuerie ! La ballade sympa Hold Out Your Arms avec les deux chanteurs vient calmer le jeu.
On repars dans le très bourrin avec Nerv/Steele : la chanson violente du CD, avec des cris et des riffs de fous ! Mais toujours ce petit côté planant (oui on le saura que Deftones est une infuence...).
Encore une ballade : Zihuatanejo, jolie mais là encore ne décolle jamais. Retour au metal avec la reprise de Judas Priest : Breaking The Law, une chanson donc très heavy, une des meilleure du CD.
On finit par une reprise de Deftones : Minerva, magnifique.

Au final cette compil de faces B ressemble à peu près à ce qu'on pouvait en attendre. On est surpris de retrouver autant de bonnes chansons puissantes en se disant que ce ne sont « que » des faces B. A l'inverse pas mal de ballades insipides qui ont du mal à convaincre et qui ont toute leur place ici. Les reprises sont pour la plupart excellentes (The Cure, Judas Priest, Deftones) et les versions acoustiques des singles sont agréables aussi. Une bonne petite compil qui rappelle au final que le groupe n'a pas perdu sa hargne même s'il ne l'as pas mise en avant sur One Day Son, This Will All Be Yours. On ne regrettera qu'une chose, ne pas y trouver la reprise de My Own Summer des Deftones.

vendredi 8 août 2008

Citation de film : Sexe Attitudes


"Il y a toujours une porte qu'on ne veut pas ouvrir, un endroit où on ne veut pas aller, une question à laquelle on ne veut pas répondre, ou un mot qu'on ne veut pas entendre, parce que si on l'entend, on ne sera plus jamais le même."

samedi 2 août 2008

Chronique d'album : Anthony Green - Avalon


Ceux qui me connaissant savent à quel point j'attendais cet album tant je suis fan du type et surtout de sa voix au travers de ses différents groupes (Saosin, Circa Survive, The Sound Of Animals Fighting...). Anthony a compilé sur cet album des chansons qu'il avait composé depuis près de 5 ans et que de nombreux fans avaient déjà pu entendre en acoustique lors des concerts ou en version demo trouvées sur le net. Je vais diviser la chronique en trois parties, correspondant chacune aux trois parties de l'album.

L'album débute avec She Loves Me So, une jolie ballade acoustique, accompagnée d'une batterie et d'un carillon (instrument qui va revenir) dans laquelle Anthony s'adresse à sa copine et aux mecs qui lui tournent autour, et qui devient vraiment émouvante dans le refrain lorsqu'il chante "She loves me sooooo"! Vient ensuite ce qui est pour moi le tube de cet album : Dear Child (I've Been Dying To Reach You), une chanson dans laquelle il est accompagné par tout un groupe ce qui donne un côté rock alternatif à la compo, avec une jolie mélodie entêtante, on est de plus surpris lorsque il se met à crier sur la fin de la chanson. Un OVNI au milieu de cet Avalon. Drugdealer est plutot sympa sans plus, avec Adam Lazzara de Taking Back Sunday aux chœurs : sa voix se confond avec celle d'Anthony et il passe inaperçu au final, dommage. Stonehearted Man possède un feeling un peu jazzy et mélancolique qui fait qu'on accroche assez facilement, la deuxième partie est encore plus intense.
On est ensuite assez déçus avec Babygirl : la chanson commence par un rythme qui ferait penser à la BO des Bronzés (genre île paradisiaque), puis ne décolle jamais vraiment malgré des paroles plutot jolies "you're the one, I know you are". Dans la même catégories des chansons décevantes, viennent s'ajouter The First Day Of Work At The Microscope Store, qui là encore ne décolle jamais et reste bien trop molle. Heureusement, Miracle Sun, bien que très posée, réussit à nous envouter un minimum "miracle sun, stay with me tonight, we don't want to be without you"; Califone, acoustique sans surenchère, nous emporte dans sa triste mélodie; ou encore Slowing Down, et son harmonica. Le morceau final, Devil's Song (This Feels Like A Nightmare), est agréable sans casser la baraque non plus. On note un morceau instrumental : Springtime Out Of The Van Window, boite à rythme et carillon, pour faire du yoga c'est l'idéal.

Venons en maintenant à la seconde partie, qui est en fait un EP déjà sorti par un de ses anciens groupes en 2002 : High And Driving, un duo composé d'Anthony et de Tim Arnold à la batterie. D'emblée un son plutot rock avec un synthé, et là surprise ! La première chanson, Babygirl, précédemment soporifique, débute ici avec un chant énervé et lui confère une toute nouvelle énergie ! Cette version est tellement meilleure. Idem avec The First Day Of Work At The Microscope Store cette version rock est dix fois meilleure. Viennent ensuite deux chansons spécifiques : The Fisherman Will Be Bewildered, du même acabit que les précédentes, avec un chant qui pars en cris; et Plays Ugly For Daddy, une belle ballade mélancolique.

On finit avec 5 chansons de l'album en version demo, qui se résument en fait par des orchestrations en moins, en acoustique pour la plupart et un rythme plus lent. Au final peu de changements si ce n'est un côté plus triste que les chansons finales. Devant l'efficacité de ses versions simplifiées on peut se demander si le fait de les noyer sous des orchestrations et des effets plus ou moins complexes n'a pas attenué leur pouvoir émotif.

Au final Anthony Green nous livre un album très inégal, qui reflète finalement la diversité chronologique des compositions. La moitié des chansons de la partie Avalon peinent à convaincre et restent somme toute assez plates bien qu'agréables. La faute peut-être à une surenchère d'effets qui plombent la force mélancolique de compos acoustiques comme savent les faire Dashboard Confessional ou City Of Colour, où même simplement comme Anthony dans les excellentes versions acoustiques des chansons de Saosin. L'album aurait certainement gagné à être plus simple d'une part, plus énergique de l'autre. Néanmoins, des morceaux comme She Loves Me So, Dear Child ou Stonehearted Man restent très bons, voire meilleurs (indéniablement pour She Loves Me So et Dear Child) dans leurs versions finales. La partie High And Driving plus énervée compense le reste. A écouter pour planer à défaut de pleurer.