Un groupe qui aura sû se faire attendre. Découvert il y a déjà trois ans grâce à Myspace, on se contentait depuis de quelques mp3 piochés à droite à gauche en désespérant de tenir un jour un véritable album entre les mains. Il aura donc fallu trois longues années et la signature chez A&M/Octone Records (filliale d'Universal, qui a décidément main mise sur toute l'industrie du disque) pour que ce debut-album voit le jour.
Mais tout d'abord petite présentation pour les newbies : Hollywood Undead est un groupe unique dans son genre, puisqu'il mixe hip-hop, rock et screamo ! Concrètement, une voix chantée, une voix rappée, et une voix hurlée. De plus les membres du groupe se cachent derrière des pseudonymes et portent tous des masques de hockey. Voilà qui a de quoi au moins attiser la curiosité.
D'entrée de jeu, le single Undead, chanson hip hop avec un synthé inquiétant, flow rythmé et agressif, chant des refrains accompagné de cris scandant "Undeeeeeaaad", le groupe envoie vraiment fort et celà restera la meilleure des chansons rap de l'album. Pour la deuxième piste on retrouve le côté rock du groupe avec une grosse chanson, Sell Your Soul, qui après une intro classique chant/rap sort les guitares pour un refran chanté/hurlé excellent. On note également la présence d'une véritable batterie et non pas simplement une boite à rythme.
Parmi les anciennes chansons déjà connues figurent le tout premier single du groupe, la chanson hip-hop No.5, mais aussi Black Dhalia : la chanson la plus sombre du CD avec des couplets rappés vraiment dépressifs et un refrain chanté où l'on remarque de manière flagrante le nouveau master plus puissant. Chanson qui restera parmi les meilleures du groupe.
On retrouve également quelques chansons plus récentes comme Everywhere I Go, qui reprend en fait la mélodie entrainante de Dead In Bitches, et son intro presque ragga, puis pars en rap et refrain chanté très dancefloor "let's get this party started". Une chanson très rap/rnb : Bottle And A Gun et This Love, This Late qui contrairement aux apparences n'est pas le nouveau nom de Knife Called Lust (chanson dont le refrain était justement "This love, this hate..."), mais une chanson rappée/chantée plutôt joyeuse et entrainante, seul le final reprend le fameux refrain de Knife Called Lust qui semble donc avoir passée à la trape.
Au rayon des inédits il y a l'autre grosse chanson rock de l'album après Sell Your Soul, à savoir : Youngs, avec des couplets rappés énervés appuyés par une guitare electrique et surtout un refrain en forme d'hymne fédérateur et accrocheur et son final avec une chorale d'enfants. La bonne surprise de cet album.
Egalement d'autres chansons classiques chant/rap : No Other Place, qui vante les mérites de la ville de Los Angeles, California accompagne de ses violons très rnb, Cities dont on retient surtout les passages rap très énervés et Pimpin', sûrement le morceau le plus faible de l'album.
Au passage une ballade, non pas Circles comme on aurait pu espérer mais une autre tout aussi réussie : The Diary avec son chant clair ou rappé très émouvant accompagné par une musique façon début de siècle des plus mélancoliques. Encore une bonne chanson qui se fait remarquer.
On finit en beauté avec Paradise Lost : intro au piano, violons puis rap énervé, refrain chanté sur bon riff de gratte et qui devient épique au fur et à mesure avec des choeurs façon fin du monde et un final screamé. Encore une bonne surprise cet album.
Au final on regrettera l'absence de quelques morceaux comme Circles, Knife Called Lust, The Natives, d'autres on été heureusement écartés comme la très cliché The Loss, mais Swan Songs a quand même de quoi rassassier ceux qui suivent le groupe depuis longtemps avec ses 14 pistes et très peu d'anciennes chansons.
Un disque ultra-séduisant qui ne sonne comme rien de ce que vous avez déjà entendu, où chaque piste est un délice pour les oreilles. Du clubber au rapper en passant par l'emokid, tout le monde devrait y trouver son compte. Néanmoins le revers de la médaille est que lorsque un album est très easy listening on le finit par le délaisser aussi rapidement que l'on y est venu. Lorsque ce jour arrivera, le disque d'Hollywood Undead restera la playlist parfaite qu'on ressortira pour les soirées beuveries entre potes.
Mais tout d'abord petite présentation pour les newbies : Hollywood Undead est un groupe unique dans son genre, puisqu'il mixe hip-hop, rock et screamo ! Concrètement, une voix chantée, une voix rappée, et une voix hurlée. De plus les membres du groupe se cachent derrière des pseudonymes et portent tous des masques de hockey. Voilà qui a de quoi au moins attiser la curiosité.
D'entrée de jeu, le single Undead, chanson hip hop avec un synthé inquiétant, flow rythmé et agressif, chant des refrains accompagné de cris scandant "Undeeeeeaaad", le groupe envoie vraiment fort et celà restera la meilleure des chansons rap de l'album. Pour la deuxième piste on retrouve le côté rock du groupe avec une grosse chanson, Sell Your Soul, qui après une intro classique chant/rap sort les guitares pour un refran chanté/hurlé excellent. On note également la présence d'une véritable batterie et non pas simplement une boite à rythme.
Parmi les anciennes chansons déjà connues figurent le tout premier single du groupe, la chanson hip-hop No.5, mais aussi Black Dhalia : la chanson la plus sombre du CD avec des couplets rappés vraiment dépressifs et un refrain chanté où l'on remarque de manière flagrante le nouveau master plus puissant. Chanson qui restera parmi les meilleures du groupe.
On retrouve également quelques chansons plus récentes comme Everywhere I Go, qui reprend en fait la mélodie entrainante de Dead In Bitches, et son intro presque ragga, puis pars en rap et refrain chanté très dancefloor "let's get this party started". Une chanson très rap/rnb : Bottle And A Gun et This Love, This Late qui contrairement aux apparences n'est pas le nouveau nom de Knife Called Lust (chanson dont le refrain était justement "This love, this hate..."), mais une chanson rappée/chantée plutôt joyeuse et entrainante, seul le final reprend le fameux refrain de Knife Called Lust qui semble donc avoir passée à la trape.
Au rayon des inédits il y a l'autre grosse chanson rock de l'album après Sell Your Soul, à savoir : Youngs, avec des couplets rappés énervés appuyés par une guitare electrique et surtout un refrain en forme d'hymne fédérateur et accrocheur et son final avec une chorale d'enfants. La bonne surprise de cet album.
Egalement d'autres chansons classiques chant/rap : No Other Place, qui vante les mérites de la ville de Los Angeles, California accompagne de ses violons très rnb, Cities dont on retient surtout les passages rap très énervés et Pimpin', sûrement le morceau le plus faible de l'album.
Au passage une ballade, non pas Circles comme on aurait pu espérer mais une autre tout aussi réussie : The Diary avec son chant clair ou rappé très émouvant accompagné par une musique façon début de siècle des plus mélancoliques. Encore une bonne chanson qui se fait remarquer.
On finit en beauté avec Paradise Lost : intro au piano, violons puis rap énervé, refrain chanté sur bon riff de gratte et qui devient épique au fur et à mesure avec des choeurs façon fin du monde et un final screamé. Encore une bonne surprise cet album.
Au final on regrettera l'absence de quelques morceaux comme Circles, Knife Called Lust, The Natives, d'autres on été heureusement écartés comme la très cliché The Loss, mais Swan Songs a quand même de quoi rassassier ceux qui suivent le groupe depuis longtemps avec ses 14 pistes et très peu d'anciennes chansons.
Un disque ultra-séduisant qui ne sonne comme rien de ce que vous avez déjà entendu, où chaque piste est un délice pour les oreilles. Du clubber au rapper en passant par l'emokid, tout le monde devrait y trouver son compte. Néanmoins le revers de la médaille est que lorsque un album est très easy listening on le finit par le délaisser aussi rapidement que l'on y est venu. Lorsque ce jour arrivera, le disque d'Hollywood Undead restera la playlist parfaite qu'on ressortira pour les soirées beuveries entre potes.
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