dimanche 17 août 2008

Chronique d'album : The Sound Of Animals Fighting - The Ocean And The Sun


Une actualité plutôt chargée pour Anthony Green, entre la sortie de son album solo, la promo McBeth, la préparation du prochain Circa Survive et bien sûr ce troisième volet du concept groupe The Sound Of Animals Fighting; réduit à 4 membres pour cette sortie. Exit donc les membres de Finch du premier album, exit également Craig Owens (Chiodos) présent sur le deuxième album.

On commence par une intro dans une langue étrangère, rien de bien surprenant quand on connait le groupe, qui enchaine rapidement sur The Ocean And The Sun, un premier morceau qui montre d'entrée que les instruments sont de retour même si toujours plein d'effets electro. Chant lancinant d'Anthony sur petites notes orientales, le morceau n'est pas sans rappeler Skullflower. Agréable et planant. I, The Swan démarre sur des intrus plus directs encore et le chant mélancolique de Rich Baling (Rx Bandits), très joli morceau qui s'énerve sur la fin quand Anthony vient reprendre le chant. Le quatrième morceau, Another Leather Lung, encore une espèce de ballade rock chantée par Anthony, sauf qu'à partir du milieu du morceau le ton se durcit et Anthony se met à screamer comme au bon vieux temps du 1er album. On ne va pas se plaindre de ce retour aux sources. Jusqu'ici ce nouvel album est un sans-faute.
Arrive Lude, première interlude, puis Cellophane, ballade calme et mélancolique avec un très beau chant de Rich; qui s'énèrve là encore sur la fin quand Anthony vient screamer. On enchaine avec The Heraldic Beak Of The Manufacturer's Medallion, une autre chanson rock avec les deux chanteurs, sympa sans être très efficace.
Deuxième interlude de l'album : Chinese New Year, qui semble tout droit enregistré en live au milieu d'une foule un jour de l'an chinois pour l'ambiance. Uzbekistan démarre sur des sons de mitraillette et des samples electro, puis se posent les intrus qui partent dans un rock assez réussi malgré un chant étouffé qui ferait presque passé le morceau pour instrumental. Etrange. Ensuite Blessings Be Your Mister V., morceau de la même veine avec un chant de Rich en fond.
Ahab est constitué de sons qui nous cassent les oreilles et d'une voix de femme façon haut-parleur urgence feu dans la station. Un morceau final posé : On The Occasion Of Wet Snow, avec les deux chanteurs.

Une volonté claire de retour aux sources avec de véritables intruments rock après s'être bien amusés avec les samples sur le second volet, on est loin de l'énergie du premier album mais The Ocean And The Sun se présente comme un bon mix de ce qui a été fait avant. Un album qui marque aussi le retour des (quelques) cris d'Anthony Green. Pourtant au final l'album laisse un arrière-goût plutôt mitigé : après avoir démarré de manière brillante il part dans plus d'expérientations et de samples, ce qui gâche un peu l'efficacité des premiers morceaux. Rien ne vaudra le premier album, néanmoins celui-ci pourrait réconcilier ceux qui ont été largués par Lover, The Lord Has Left Us.

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