L'album le plus excitant qu'il m'aura été donné d'écouter ces dernier temps, voire même depuis un bon moment. Il serait trop facile de réduire Trophy Scars à un groupe screamo tant leurs influences sont diverses et variées et passent de la pop au post-hardcore.
La grande force du groupe c'est un son unique avec des compositions complexes. Un très bon exemple est le morceau d'ouverture, Bad Dreams qui débute sur les notes d'un piano et un chant doux "I was watching her sleep I was watching her breathe I was watching her dream I hoped she was dreaming of me..." (rappelant la poésie romantique de La Dispute) rejoint ensuite par des doubles voix et des instruments plus présents qui laissent présager la suite, quand tout se transforme soudain en screamo intense digne de Circles Takes The Square.
Pourtant je l'ai dit Trophy Scars n'est pas vraiment un groupe screamo, Botanicas laisse ressortir des influences indie rock façon mewithtoutYou, et la voix, seconde merveille du groupe, chante en criant à la manière de Fear Before puis revient vers du chant clair, tantôt légère, tantôt grave comme dans El Cowboy Red. La voix peut d'ailleurs faire penser à celle de Gerard Way de MCR par moment, notamment les passages chuchotés.
Anna Lucia est une jolie chanson envoûtante bercée par des notes de piano, dans Nola la diction saccadée souffle le chaud et le froid, Years So Much pourrait être une chanson du dernier Butch Walker si le chant ne devenait pas rageux.
Enfin un groupe avec une vraie personnalité, une voix merveilleuse et des compositions audacieuses et riches. Tout en restant dans le trip screamo. J'avais pas autant kiffé ce genre depuis le dernier La Dispute.
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