samedi 25 octobre 2008

Chronique d'album : Funeral For A Friend - Memory And Humanity


Voilà un groupe qui avait déçu tout le monde je crois avec leur dernier disque : Tales Don't Tell Themselves. Un son mou, des mélodies pas catchy pour un sous et aucun passage énervé. Autant dire que ce nouvel album allait décider de l'avenir du groupe : à jeter définitivement à la poubelle ou peut-on garder espoir ?
Ce qu'on remarque d'emblée avec Rules And Games c'est une volonté de son plus dur, de rythmes plus agressifs sans pour autant revenir au son plus lourd qui caractérisait le groupe jusqu'à l'album Hours, néanmoins on note la présence de choeurs plus ou moins énervés et surtout, élement essentiel, une mélodie de refrain enfin accrocheuse.
Il est vrai qu'à priori les deux morceaux qui suivent semblent un peu plats, To Die Like Mouchette et Kicking And Screaming (qui est pourtant un single), pourtant en se concentrant un peu sur les mélodies – de chant notamment, on arrive à apprécier; plus que sur l'album précédent en tout cas.
Mais la véritable surprise arrive enfin avec Constant Illuminations et sa basse lourde en intro, puis un chant moins gnian gnian, un refrain vraiment accrocheur et cerise sur le gateau : des cris comme on en avait plus depuis le premier album, autant le dire desuite, le meilleur morceau de l'album, à l'ancienne.
Le reste de l'album n'est quand même pas en reste, avec Maybe I Am?, relativement calme mais avec une très belle mélodie, You Can't See The Forest For The Wolves, un autre gros morceau de l'album qui débute sur une intro mélancolique en guitare sèche puis qui pars sur un gros riff énorme dans un rock alternatif réussi avec même quelques cris sur la fin; puis dans la même veine les plus qu'excellentes (en fait les deux autres meilleurs morceaux de l'album) : Beneath The Burning Tree avec son chant accrocheur et surtout Waterfront Dance Club (le premier single) qui allie des riffs énormes et envoutants avec un chant puissant et criard
Egalement deux morceaux plus gentillets : Someday The Fire... et son refrain quand même catchy et Ghosts, mon petit coup de coeur avec des couplets vraiment réussis même si la mélodie de chant semble déjà entendue, elle est vraiment jolie.
On finit avec les trois ballades de l'album (qui ne sont pas à la suite je précise) : Building, très posée mais qui a un peu de mal à prendre aux tripes, pourtant le texte est poignant, Charlie Don't Surf, celle-là j'avoue ne pas rentrer dedans du tout... et le morceau final Constant Resurrections qui est quand à lui plutôt bien fait grâce notamment à des instruments et un refrain qui se donne les moyens de nous faire vibrer.
Alors oui cet album redresse la barre, on ne retrouve pas la lourdeur des deux premiers albums mais un son qui reste quand même plus rentre dedans, des mélodies enfin accrocheuses (même si les ballades ne valent pas celles de Hours) et surtout le retour des cris même s'ils sont bien dispersés. Vu que je ne croyais plus en ce groupe, cette bonne surprise me satisfait. Pourvu que ça dure.

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