samedi 25 octobre 2008

Chronique d'album : La Dispute - Somewhere At The Bottom Of The River Between Vega And Altair


Après un premier EP de grande qualité – Vancouver – le groupe nous revient avec un premier album encore meilleur ! Pour ceux ne conaissent pas, La Dispute est un groupe screamo américain dont la particularité est de posséder un chant à la mewithoutYou, c'est à dire majoritairement parlé, et en plus ici vraiment très intense. Pour le reste, mix de screamo, de post-hardcore et même de rock progressif.
Un premier morceau mélancolique pour ouvrir l'album, Such Small Hands, en spoken word, « I think I saw you in my sleep darling » avant de le crier vers la fin, puis enchaine Said The King To The River, qui mixe chant parlé larmoyant – vraiment la force du groupe hein pour ceux qui auraient pas compris - et cris avec de nombreux changements de rythmes caractéristiques du groupe. Vient ensuite une série de chansons assez couillues : New Storms For Older Lovers, Damaged Goods et ses passages puissants hurlés en choeur.
Arrive une chanson plus calme avec de jolis accords, Fall Dawn, Never Get Back Up Again, avec un chant parlé encore plus posé mais tout autant prenant, qui s'énervera sur la fin, vraiment magnifique.
On repart sur Bury Your Flames, un peu plus rock'n'roll mais sans gros cris puis un autre morceau atypique, Last Blues For Bloody Knuckles qui débute sur des accords tristes et lancinants et la voix qui pleure «my precious wife ...», la chanson prend une tournure plus rock et screamo avec l'arrivée de la seconde guitare tandis que les accords du début ne s'arrêtent jamais.
Arrêtons-nous sur les autres morceaux marquants : Andria qui débute là encore par une intro très calme et le spoken word du chanteur puis monte doucement en intensité pour mieux redescendre; après deux morceaux emo / screamo The Last Lost Continent, le morceau de l'album qui se veut post-hardcore et qui dure douze minutes : intro avec un chant calme mais dépressif un passage instrumental puis les cris qui reviennent et le morceau nous transporte ainsi au fil de ses ambiances et fait transition avec le morceau final, Nobody, Not Even The Rain, qui à l'image de celui qui ouvre le disque se termine doucement par une pointe mélancolique.
Au final, charmé ! Un groupe qui se bonifie avec le temps et qui ne devrait pas tarder à faire parler de lui. Amateurs d'emo / screamo, fans de mewithoutYou, emokids des 90's qui aiment l'emo qui fait pleurer, jetez-vous sur ce disque.

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